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Un compromis plutôt qu' un accord avec l' enseignement privé
La Commission Permanente du Conseil Régional du 14 novembre a validé le projet de convention entre la Région et les représentants de l’URADEL (enseignement libre), pour la période 2011/2016.
Les élus centristes n’ont pas voté le protocole en l’état, considérant qu’il s’agissait d’un « compromis a minima, face à l’urgence financière des établissements". Au vue de la situation (dégradation) financière de plusieurs établissements privés sous contrat, notamment à la suite de décisions du Budget 2011, ce compromis permet de répondre temporairement aux insuffisances du transfert de compétence de la loi de 2004. En effet, l’entrée des personnels TOS au sein des collectivités n’a pas été suivie des recettes budgétaires de l’Etat vers les régions. Le conflit entre la Région et l’Etat avait de lourdes conséquences sur les finances des lycées privés et donc des familles.
Ce compromis permet le renforcement de l’aide (régionale) obligatoire, au détriment de l’aide facultative (aide sociale, investissement...). Il apparaît comme une bouffée d’oxygène sans régler de manière durable la question des aides sociales aux familles et de l’équité .
En effet, dans ce contexte financier difficile , le redéploiement au détriment des crédits de l’aide sociale vers l’aide obligatoire risque de nous faire rentrer dans "un cycle vicieux", qui pourrait pénaliser durablement les familles les plus modestes. Nous voulons réaffirmer le principe selon lequel toutes les familles ligériennes puissent choisir leurs écoles quelque soient leurs revenus. S'attaquer à l'aide sociale pourrait à moyen terme avoir des incidences sur la diversité sociale, ce qui est inacceptable pour les élus centristes que nous sommes.
Aujourd'hui 30% des élèves de l' enseignement privé sont boursiers !