Le blog de ODeschanel

Voici le texte de mon intervention prononcée lors de l' examen du budget supplémentaire 2014 au nom du groupe UDI :

Monsieur Le Président,

Mesdames, Messieurs,

Mes chers collègues,

Il me revient au nom des élus UDI, de vous faire part de notre position et de notre analyse du compte administratif 2013 et du Budget Supplémentaire 2014. Nous regrettons de nouveau le cap que votre majorité continue de prendre. Vous agissez comme si rien n’avait changé dans l’univers des collectivités locales.

C’est une sorte de fuite en avant face aux réalités, qu’elles soient politiques, économiques, sociales ou encore budgétaires !

Les élections municipales et européennes nous montrent que les attentes des concitoyens ne sont pas celles qui sont mises en œuvre.

L’impatience sociale, le désespoir et la détresse de nos concitoyens nourissent le vote d’extrême droite. Entre le climat des affaires et l’inefficacité de la politique du gouvernement Valls, on peut craindre le retour du Front National dans notre hémicycle en décembre 2015.

Dans la conjoncture actuelle, l’annonce d’un « Pacte dit de Responsabilité » avait suscité un véritable espoir pour grand nombre de chômeurs et d’entrepreneurs. Mais les résultats ne sont pas là

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Voici le texte de mon intervention lors de l' examen du budget supplémentaire régional consacré au sport et à la culture le 26 juin dernier :

Monsieur Le Président,

Le budget Supplémentaire Sport, Culture, Education Populaire est d’une portée extrêmement réduite. Il n’appelle pas d’observations particulières, les élus UDI voteront pour les rapports Sport, Culture, patrimoine et voteront contre le rapport Citoyenneté, Education Populaire.

A cette heure, les véritables enjeux pour le sport et la culture sont ailleurs. L’attention se focalise sur le redécoupage des Régions mais une réforme peut en cacher une autre et la question des compétences est majeure pour ces secteurs qui dépendent largement des financements publics.

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Le projet de réforme territoriale a été présenté au Conseil des Ministres le 18 juin dernier. Il s’appuie sur deux piliers : le premier relatif à « la délimitation des régions, aux élections régionales et départementales, et modifiant le calendrier électoral », le second projet de loi «portant nouvelle organisation territoriale de la République ». Une réforme peut ainsi en cacher une autre. L’attention s’est focalisée sur la carte territoriale et le périmètre régional, mais il y a beaucoup d’autres enjeux, notamment celui lié aux compétences.

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En improvisant, et imposant par défaut, le statu quo à notre région, François Hollande a, une nouvelle fois manqué une occasion historique ; il ne sert l’intérêt ni des Ligériens, ni des Bretons.

Une occasion manquée de dépasser les supposés intérêts politiques et les copinages pour privilégier une vision, un projet fédérateur qui repose sur des réalités structurelles et des vécus sociaux –économiques qui font le particularisme et la cohérence de l’Ouest.

Certes l’essentiel, l’unité des Pays de la Loire a été préservé, mais au lieu de commencer par jouer avec les ciseaux, le Président aurait dû poser la seule question qui vaille : comment faire que, demain, chaque euro dépensé soit un euro mieux utilisé pour préparer nos territoires aux défis de la mondialisation, servir les habitants dans leur soucis du quotidien et fédérer en puisant sur la richesse de nos cultures pour écrire une histoire en marche.

Les élus régionaux UDI se refusent à la résignation.

Ils sont disponibles, au-delà des différences, à mener les débats et actions nécessaires, a minima pour renforcer les politiques communes déjà menées avec la Bretagne, afin de rendre, à terme, inéluctable la fusion.

Au soir du 25 mai, les Européens que nous sommes, nous inquiétons de la montée en puissance des anti-européens et des extrêmes-droites en Europe.

L’abstention et la montrée du Front National montrent notamment  le désarroi du monde rural, qui est le grand oublié des politiques publiques nationales.

Les bons résultats de la liste centriste dans la région Ouest marque  notre authentique attachement à la construction européenne. C’est d’ailleurs le meilleur résultat national des listes centristes. Avec 14.5% en Pays de la Loire, Jean Arthuis a démontré sa combattivité d’élu de proximité pour incarner une Europe efficace dans les territoires. 

Les six élus centre-droit du groupe « Carquefou forte et volontaire » ont réagi sur le dossier de l’ USJA Carquefou :

Nous apprenons avec regret la fin annoncée de la belle histoire en National de notre équipe de foot !! Une dynamique est en train de se casser à Carquefou.

L’ USJA en National , c’ est un élément fort du rayonnement et de l’ attractivité de notre ville, c’ est une locomotive exceptionnelle pour les 750 jeunes licenciés , ce sont de nombreuses entreprises fédérées autour de l’ équipe. L’ économie locale en bénéficie. Trente ans de travail réalisés par des centaines de bénévoles sont remis en cause.

 Nous regrettons le manque de dialogue de la nouvelle municipalité avec la direction du club de foot. Un consensus aurait pu être trouvé. Un travail rapproché avec les autres collectivités, la Métropole , différents partenaires aurait pu s’engager durant la saison 2014-2015,  afin de trouver des solutions pérennes. Le manque de vision à long terme  du maire, sa rigidité constatée aussi sur d’ autres dossiers, nous pose question aujourd’hui. Le soutien au sport de haut niveau carquefolien organisé depuis des années en maintenant une gestion sans dette s’achève. Nous le déplorons vivement.

Une session extraordinaire a eu lieu le 13 mai 2014 au conseil régional sur la réforme territoriale. Voici le texte de mon intervention :

Monsieur le Président,

Il y a quelques mois, à l’issue d’un processus long et coûteux (1Million d’euros), nous débattions de « Pays de la Loire 2040 ». Nous étions dubitatifs sur l’intérêt, l’utilité d’une telle dépense et d’une projection à si long terme mais nous ne croyions pas si bien dire. Nous n’imaginions pas que le gouvernement porterait un coup aussi rude à votre démarche en fixant à 2017 la fin de la Région des Pays de la Loire.

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Merci aux 3300 carquefoliens qui ont voté pour notre liste et pour Claude Guillet lors des élections municipales

Notre groupe défendra une vision équilibrée de notre ville à travers le renforcement du lien social, la valorisation de notre cadre de vie, le développement économique et commercial.

Nous serons particulièrement attentifs à l’évolution des dossiers menés avec la Métropole et à la situation financière de la ville

La dette est aujourd’hui quasi nulle et qu’en sera-t-il de l’engagement pris de geler les impôts pendant 6 ans ?

Notre équipe est constituée d’élus sortants qui ont assumé des délégations majeures (Urbanisme, Finances, Solidarité, Culture et Jeunesse) au cours des 6 dernières années. Les connaissances acquises tout au long du mandat précédent nous permettront d’appréhender au mieux les projets qui nous seront présentés.

Nous nous félicitons des avancées décisives obtenues par Claude Guillet et nous-mêmes sur des dossiers essentiels pour votre avenir : création d’un lycée, amélioration des transports en commun, création d’une maison des seniors, unique en Loire Atlantique….La vitalité carquefolienne est une réalité nous veillerons à ce qu’elle le reste !

Notre groupe entend œuvrer de manière constructive au sein de ce conseil au service de Carquefou et des carquefoliens

Nous garderons le cap !

Lors de la Commission Permanente du 14 avril, je suis intervenu sur l’avenir du site de la SEITA et des centaines d’emplois concernés. J' ai souligné que de « nombreuses familles étaient aujourd’hui très inquiètes et qu’elles attendaient une intervention dès aujourd’hui. »

Le Président du Conseil Régional, Jacques Auxiette, a répondu qu’élus et services de la Région étaient mobilisés sur ce dossier, des contacts ayant été pris avec l’entreprise.

Après la déclaration de politique générale du Premier Ministre, Manuel Valls, appelant à réduire par deux le nombre des régions françaises, j' ai demandé au Président Auxiette d’ouvrir en urgence le débat du rapprochement entre les régions Bretagne et  Pays de la Loire.

« Comme notre groupe UDI l’avait officiellement demandé, lors du Débat d’orientation budgétaire de novembre dernier, je renouvelle aujourd’hui auprès du Président Auxiette notre  proposition d’ouvrir, dès que possible, le débat au sein de l’Assemblée régionale sur le rapprochement entre les régions Bretagne et Pays de la Loire. L’attentisme sur cette question est incompréhensible.

Nous avons eu un débat couteux sur « Pays de la Loire 2040 », alors que nous ne savons pas aujourd’hui si cette région administrative existera encore en 2017.

La spécialisation des compétences des collectivités ne doit pas empêcher le débat des fusions régionales. Au-delà des enjeux identitaires et démographiques, le débat sur la construction d’une « euro-région » Grand Ouest, doit avoir lieu dès maintenant. Nos politiques inter-régionales en matière d’infrastructures, de développement économique et universitaire restent aujourd’hui trop en retrait.

Comme de nombreux élus UDI, je crois en la décentralisation, et en l’intelligence collective des élus. Je ne peux me résoudre à subir les injonctions d’un Etat jacobin, qui pourrait charcuter le périmètre régional, comme il vient de le faire pour le découpage cantonal ».